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  • Isabelle Delcourt

MERCI, MERCI, MERCI, MERCI, MERCI, MERCI, MERCI, MERCI, MERCI

Chers amis lecteurs, pour clore cette année de cheminement, de découvertes et de partage, voici une méditation sophrologique toute simple que j’aimerais pratiquer avec vous.


Nous allons prendre le temps de nous asseoir, simplement être là, le cœur grand ouvert et dire MERCI.


Tout d’abord merci de prendre ce temps. Il est important pour vous, et à travers vous, pour nous tous. Comme dit Thich Nhat Hanh, moine bouddhiste vietnamien qui a œuvré toute sa vie pour la paix, nous ne sommes pas, nous inter-sommes. Tout est lié. Alors merci d’être là.


Installez-vous dans une assise confortable, le dos droit, les épaules relâchées, les mains posées sur les cuisses. Fermez les yeux et posez votre attention sur votre souffle. Observez-le sans rien changer : son rythme, son parcours, laissez faire. Puis si la respiration se situe exclusivement dans votre thorax, amenez-la doucement dans votre ventre qui se gonfle légèrement aux inspires, et rentre légèrement aux expires. Le souffle s’allonge depuis le bas du ventre jusqu’à la gorge. Maintenez une respiration complète, lente et harmonieuse. Si l’esprit s’agite et que des pensées vous assaillent, posez votre attention sur le temps du souffle. Comptez 5 ou 6 secondes aux inspires et 6 secondes aux expires. Restez concentré sur le décompte des secondes, et observez la paix et le calme s’installer en vous.


Après deux ou trois minutes dans cet exercice, posez votre attention sur les différentes parties de votre corps. Nous allons démarrer par la tête. Toute la tête en train de se relâcher, la peau, les muscles. La mâchoire très détendue, la langue dans la bouche, les joues. Descendez le long du cou, la nuque, les épaules, les bras, les mains, le thorax, l’abdomen, les omoplates, tout le dos, le bassin, les jambes, les genoux, les chevilles, les pieds, le dessus et le dessous des pieds. Ce scan du corps se fait au rythme lent de la respiration. Chaque expire vous ancre davantage dans un état de détente.


Puis vous allez inviter dans votre respiration le mot MERCI. Ne cherchez pas tous les pourquoi qui justifieraient ces mercis. Ne conceptualisez pas. Comme une huile traverse la peau et pénètre dans le corps, vos mercis deviennent nourriture pour chacune de vos cellules. Laissez faire. Chaque expire diffuse ce nectar dans tout votre corps : MERCI, MERCI, MERCI, MERCI, MERCI, MERCI lentement, profondément. C’est tellement simple et pourtant si puissant !


Pratiquée comme nous venons de le faire, c’est-à-dire sans objet, la gratitude devient une attitude intérieure. Une telle disposition de coeur transforme radicalement notre rapport aux autres, notre rapport au monde et même le rapport à soi-même.


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